mercredi 22 août 2007

Vieillir n'est pas un jeu d'enfant: Quelques faits concernant le plus vieux rève de l'humanité

Beaucoup d'êtres vivants ne vieillissent jamais: ainsi une bactérie "endormie" depuis des millions d'années a été retrouvée dans de l'ambre fossilisée.

Certains animaux ne vieillissent pas: il en va ainsi notamment pour les hydres.

En laboratoire, il n'est pas encore possible de faire vivre les êtres humains plus longtemps. Par contre, c'est déjà possible pour un type de vers à savoir le "Caenorhabditis elegans". Si nous étions des vers de ce type, nous pourrions déjà doubler, tripler voire quintupler la durée de notre vie.

L'épopée de Gilgamesh, un des plus anciens récits de l'histoire de l'humanité, concernait déjà l'immortalité.

dimanche 12 août 2007

La frontière entre le bien et le mal est en chacun de nous


Une de mes convictions est que la frontière entre le bien et le mal est en chacun d'entre nous (nous, êtres humains conscients).

Dans la vie courante (en Europe en 2007), nous sommes des personnes assez bien organisées se préoccupant peu des autres, en dehors des proches.

Placés dans des circonstances "défavorables", nous sommes cependant capables de facilement tuer quelqu'un, sans même éprouver de haine à son égard, simplement parce que l'ordre nous est donné de le faire par un supérieur hiérarchique (http://fr.wikipedia.org/wiki/Exp%C3%A9rience_de_Milgram).

Placés dans des circonstances "favorables", nous sommes par contre capables de sacrifier beaucoup et de risquer notre vie sans hésiter pour sauver une personne, simplement parce que nous la voyons dans une situation de détresse. Par exemple, lorsque nous voyons une personne en train de se noyer, nous risquerons notre vie aisément.

Je partage l'opinion généralement exprimée que le renforcement de ces comportements se fait sur le type "pente savonneuse" ou plutôt "boule de neige". C'est d'ailleurs le principe tant de l'expérience de Milgram que des psychologies de manipulation. Un peu de mal en entraine de plus en plus jusqu'à l'irréparable. Un peu de bien en entraine de plus en plus jusqu'au dévouement.

Mais je crois cependant (à la différence de la majorité des personnes que je rencontre et qui s'expriment sur ce sujet) que, souvent, l'interruption d'un tel processus peut se faire par ce que j'appellerais un choc culturel, c'est-à-dire lorsque la personne ou le groupe est confronté à une opinion très différente et interpellante.

En d'autres mots, je pense qu'il faut qu'il faut choquer (et se choquer soi-même) pour tenter d'interrompre notre indifférence. Cette indifférence qui fait notamment que nous acceptons que chaque année des millions de personnes meurent de malnutrition dans le monde alors que nous n'en laisserions pas mourir un seul si le choix nous était présenté entre faire vivre et laisser mourir.