vendredi 27 avril 2007

Engagement universel pour le droit à une vie décente

Demain comme hier, trente mille personnes mourront de faim ou de malnutrition dans des conditions de dénuement atroce. Chacun de ces drames ferait un roman, un film, une poésie dont peu d'entre nous sortirions indemnes en tant que spectateur. Pour chaque récit, nous nous sentirions mal voire responsables et nous aurions raison.

C'est pourquoi nous nous engageons à verser une partie de nos revenus pour lutter contre cette absolue injustice.



Les soussignés

Considérant que:

* Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l'alimentation, l'habillement, le logement et les soins médicaux.
* La vie en société suppose un certain nombre de droits et de devoirs. Pour exercer ses droits et ses devoirs, la vie en société suppose un certain nombre de règles de vie communes.
* Pour pouvoir respecter les règles de vie commune, les moyens des uns et des autres ne peuvent être totalement disproportionnés. La fixation de revenus minima sociaux et la limitation des revenus notamment par les prélèvements collectifs ont pour objectif de permettre la vie commune harmonieuse, plus heureuse et agréable pour tous.
* Environ 900 millions de personnes souffrent de malnutrition grave, d'un état de santé gravement déficient suite à des affections aisément guérissables, d'un manque d'eau potable et/ou d'une absence de logement de base.
* Environ 1,2 milliard de personnes disposent de ressources dépassant le double de ce qui est nécessaire pour manger et boire à sa faim, se vêtir, disposer de loisirs, se soigner, se déplacer et se loger dans des conditions matérielles considérées comme suffisantes par la majorité des citoyens.

Estiment, en termes purement éthiques, tant que la situation de misère citée subsistera, que:

* Toute personne jouissant d'un confort suffisant devrait être moralement tenue de consacrer une part importante de son revenu à la lutte contre la misère. Si ses ressources peuvent être affectées afin d'améliorer la situation des plus démunis, le revenu utilisé par un citoyen pour son bien-être ou celui de ses proches ne devrait donc pas être fortement supérieur au minimum vital.
* En termes plus simples, personne ne devrait laisser un être humain mourir de faim s'il a les moyens de l'aider et ceci même au prix de son confort personnel.

Cependant conscients que:

* La recherche du bien-être, du développement personnel et collectif, culturel, artistique et matériel, est inhérente à la nature humaine et est un facteur de développement de l'humanité.
* L'ampleur de la disproportion entre les niveaux de vie des citoyens des Etats les plus riches et ceux des citoyens des Etats les moins avancés rend socialement presque impossible et fortement déstabilisant des modifications radicales très rapides.
* L'aide aux plus démunis ne pourra donc se faire en quelques mois en abandonnant temporairement les préoccupations de bien-être et d'accomplissement des personnes ayant les plus grands revenus quand bien même ceci serait techniquement possible.

Demandent donc, tant que la situation de misère citée subsistera pour plusieurs millions de personnes, que:

* Le revenu absolument nécessaire à chaque être humain soit forfaitairement estimé à 2 € par jour par adulte et 1 € par jour par enfant (cette estimation concerne en fait le minimum absolu dans les régions où la misère est la plus grande).
* Le revenu net de chaque être humain fasse l'objet d'un prélèvement de solidarité lorsqu'il est supérieur à 10 fois le revenu minimum absolument nécessaire à tout être humain.
* Le revenu soit affecté à des projets visant à ce que les personnes ne disposant pas du minimum vital y aient dorénavant accès.

Considèrent que:

* Si plus de la moitié des habitants adultes de la planète signent la présente déclaration, celle-ci s'imposera à tout citoyen comme le droit et le devoir de vie décente pour tous.

Considérant ce qui précède comme leur devoir de citoyen, les signataires s'appliquant à eux-mêmes leurs exigences et:

* Décident à dater de leur signature de verser mensuellement et publiquement la somme qu'ils estiment due par chaque citoyen.



Le texte ci-dessus est un projet. Le même texte avec des annexes est disponible à la page http://utopianchronicles.org/droitviedecente.htm. Personnellement, je verse une part d'environ 20 % de mon revenu professionnel à une ONG.

dimanche 22 avril 2007

Si comme moi, vous ne voulez pas mourir de vieillesse

Même si cela semble aujourd'hui inimaginable, tout comme voler pour l'homme de sciences d'il y a 2 siècles ou comme aller sur la lune pour un intellectuel d'il y a moins d'un siècle, il n'est pas certain que nous vieillirons toujours.

Il est par contre certain que les maladies liées directement ou indirectement au vieillissement tuent actuellement la majeure partie des êtres humains au Nord et une grande partie au Sud. La recherche pour lutter contre le vieillissement et ses conséquences néfastes doit donc devenir une des priorités scientifiques de ce début de millénaire.

Pour en savoir plus, vous pouvez consulter le site http://www.immortalite.org/ et les sites qui y sont liés.

lundi 9 avril 2007

Instituer au niveau de l'Unesco des labels de qualité pour le: Modification du programme Ecolo adoptée par le conseil de fédération le 23 février 2007

En Belgique, la quasi-totalité des jeunes disposent désormais d'un accès internet. Cet accès les suit de plus en plus partout et tout le temps, notamment via les GSM, le podacsting, le chat, les flux RSS, ... Internet est donc actuellement la source d'information première pour les jeunes. Mais c'est aussi la source de désinformation première.

Afin de concilier liberté d'expression mais aussi le discernement et une certaine protection des jeunes, il est souhaitable que des organismes déterminent l'existence de sites de confiance. Etant donné le caractère international d'internet, l'Unesco, Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture, serait l'institution idéale pour établir des labels positifs de qualité. Ces labels, qui pourraient contenir une gradation, permettraient à terme, aux jeunes -et à tous les citoyens- de distinguer sites officiels, sites de qualité dans l'immensité des données disponibles.

dimanche 1 avril 2007

Ce dimanche, suite à l'échec du plan logement, Madame Dupuis, secrétaire d'Etat chargée du logement et de l'urbanisme, présente sa démission.

Ce dimanche, suite à l'échec du plan logement, Madame Dupuis, secrétaire d'Etat chargée du logement et de l'urbanisme, présente sa démission. 3.500 logements sociaux bruxellois en 1.750 jours: lettre bimestrielle (numéro 12). Mars-Avril 2007.
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Le titre est bien sûr un poisson d'avril. Au 1er avril 2007, près de 3 ans après avoir promis 5000 logements, le gouvernement bruxellois n'a toujours pas réussi à poser la première pierre du premier logement. Mais personne ne s'estime responsable et a fortiori, personne ne démissionne.

Les accords gouvernementaux régionaux bruxellois de l'été 2004 prévoyaient la création de 3.500 logements sociaux durant cette législature (et 1.500 logements moyens). Il s'agissait là de la mesure sociale la plus ambitieuse du gouvernement "Olivier" bruxellois.

Il s'agissait aussi d'une mesure que des dizaines de milliers de personnes attendaient (et attendent toujours) avec impatience dans une ville où il peut faire bon vivre lorsque le logement n'est pas un problème mais où ledit logement engouffre la majorité du budget des plus démunis. Dans cette ville, des milliers de logements neufs devraient stabiliser des loyers qui grimpent.

Voici pourquoi, cette lettre vous informe tous les 2 mois de l'avancement de ce dossier prioritaire. Malheureusement, le mot "avancement" est à prendre avec philosophie. A mi-chemin de la législature, il n'y a toujours pas l'ombre d'un premier logement.

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Etat d'avancement de la construction des 5.000 logements (connu au 1er avril 2007) :

- 0 : Nombre de logements réellement construits (0 % de l'objectif de départ)
- 0 : Nombre de logements en construction (0 % de l'objectif de départ)

- 2.800 : Nombre approximatif de logements qui devraient être actuellement construits (au prorata) (*)
- 8.000 : Nombre approximatif de personnes qui seraient actuellement logées dans des logements sociaux et moyens si les accords gouvernementaux bruxellois de 2004 étaient appliqués (au prorata)( *)


- Temps écoulé : 32 mois depuis les accords politiques (33 mois depuis le début de la législature) - Temps restant pour achever la mise à disposition des logements : 31 mois (27 mois avant le début de la campagne électorale)

(*) Pour les logements sociaux uniquement (sans logements moyens), il s'agit de 1.600 logements et 5.000 personnes.

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Remarques complémentaires:

- Par "logement social" ci-dessus, il faut entendre "nouveau logement social en région bruxelloise tel que prévu dans les accords bruxellois" (http://portail.irisnet.be/cmsmedia/fr/2004_acgouv.pdf?uri=43742a96072f96dd010732949354014a). 1.500 logements pour les revenus moyens sont également prévus.
- Au total environ 1.300 logements semblent "en cours de procédure": environ 600 avec un marché attribué ou en cours d'attribution (dont seulement 220 avec un permis délivré) et environ 700 pour lesquels une procédure devrait débuter bientôt. A Ixelles, le Conseil d'Etat a suspendu un projet de plus de 300 logements.
- Lors des premiers mois de la législature, il n'était techniquement pas possible d'achever les premières constructions (même si les premières annonces publiques des 5.000 logements étaient en fait bien antérieures aux accords régionaux). Logiquement, il devrait donc y avoir en fait actuellement peu de constructions achevées (moins qu'au prorata) mais beaucoup de constructions débutées ou presque débutées.
- Le 21 octobre 2004, le Soir titrait "600 logements concrétisés dès 2005". Le 16 février 2007, madame Dupuis annonce fièrement dans sa lettre d'information datée du 16 février 2007 "Les 400 premiers logements sortiront bientôt de terre" (Lettre d'information du 16 février 2007)
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Didier Coeurnelle, conseiller communal à Molenbeek-Saint-Jean